Lorsque l’on est locataire depuis plusieurs années dans le même logement, il peut arriver qu’on ait envie de changement et ainsi décider de réaliser quelques travaux de décoration, d’amélioration voire de transformation dans son logement locatif. Cependant, il est bon de savoir qu’un locataire n’est pas forcément libre de réaliser tous les aménagements qu’il souhaite. Bricolage Blog fait le point.
Les droits du locataire en matière de travaux
Vous venez d’emménager dans un appartement en location à Marseille et la décoration des précédents locataires ne vous convient pas ? Sachez que si vous désirez simplement procéder à des travaux de décoration ou de petits équipements facilement démontables dans un appartement en location à Toulon comme partout ailleurs, la loi vous y autorise. En effet, tout locataire a le droit d’effectuer des aménagements dans son logement, sans l’autorisation de son propriétaire, à condition que ces travaux ne transforment pas les lieux et les équipement.
De ce fait, votre bailleur ne pourra ni s’y opposer, ni exiger une remise en état des lieux à la fin de votre bail. Ainsi, sans démarche particulière aucune au préalable, libre à vous de changer papier peint, d’installer un placard, de monter une étagère ou même de poser une nouvelle moquette.
Les droits du propriétaire pour les gros travaux
Si vous souhaitez réaliser des travaux plus importants dans votre appartement en location à Lyon modifiant sa structure et sa configuration, n’omettez surtout pas de demander l’accord à votre propriétaire. En effet, son autorisation écrite s’impose : à défaut, il pourrait exiger la remise en état des lieux à vos frais ou bien même conserver les locaux tels quels sans avoir à vous verser le moindre centime à titre de dédommagement en fin de location.
Dans quel cas en particulier ? Si vous comptez abattre une cloison, percer une ouverture ou encore installer une salle de bains, par exemple.
Les négociations possibles propriétaire-locataire
Lorsque les travaux apportent une réelle plus-value au logement locatif – comme par exemple la pose d’une porte blindée ou l’installation de doubles vitrages – vous pouvez tout à fait demander à votre propriétaire de participer aux frais, ou bien encore négocier avec lui une diminution du loyer. S’il accepte, n’oubliez pas de lui faire signer une convention de travaux dans laquelle vous détaillerez les travaux concernés ainsi que le montant de la compensation financière qu’il entend vous verser.
Enfin, si votre logement fait partie d’une copropriété et que les travaux touchent à la structure de l’immeuble (les murs porteurs, par exemple) ou aux parties communes, notez qu’il vous faudra également obtenir l’accord de la copropriété par un vote en assemblée générale.